Aperçu | Produit | Prix | |
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Enceinte Bluetooth Marshall Woburn II Uxbridge Voice Noir | 195,26 € | Acheter sur Amazon |
Test Marshall Uxbridge
Avec un look que l’on reconnait au premier coup d’œil, les enceintes de Marshall ont rapidement su se démarquer de la concurrence et s’imposer comme de véritables références sur le secteur.
La gamme du constructeur est aujourd’hui très complète, avec des enceintes portables, des modèles sédentaires ou encore des versions connectées embarquant des assistants vocaux et pouvant fonctionner en mode « Multi-room ».
C’est cette dernière catégorie que rejoint la nouvelle Marshall Uxbrigde. Plus petite enceinte « intelligente » de la marque, elle est capable de se connecter via Wi-Fi ou Bluetooth et embarque l’assistant vocal d’Amazon, Alexa. Une version avec Google Assistant est également au programme.
Proposée à un tarif constructeur de 199€, elle vient se placer en concurrence de la Sonos One et certaines références de Bose.
Unboxing
La Marshall Uxbridge est livrée dans une petite boite cartonnée présentant ses principales caractéristiques. On y découvre notamment que l’enceinte est nativement compatible avec les fonctionnalités Apple AirPlay et Spotify Connect et que l’on pourra évidemment contrôler tout ça de vive voix grâce à Alexa.
A l’intérieur de la boite, la Uxbridge s’accompagne du strict minimum, avec un câble d’alimentation et un manuel d’utilisation.
Design & Ergonomie
On ne change pas une équipe qui gagne et la petite Marshall Uxbrigde conserve le look atypique et vintage de la gamme. Comme pour ses précédentes enceintes, la marque s’inspire largement des lignes de ses célèbres amplis et l’on reconnait la patte du constructeur dès le premier regard.
L’enceinte est ici proposée dans des tons noirs ou blancs et mise sur un format ultra-compact pour se placer discrètement mais fièrement dans votre intérieur. Avec des dimensions de 128 x 168 x 123 mm, elle est pratiquement deux fois plus petite que sa grande sœur la Marshall Acton II Voice et largement moins encombrante que l’énorme Stanmore II Voice.
Malgré son format miniature, la Marshall Uxbrigde n’est pas portable pour autant. A la différence d’une Marshall Stockwell II que l’on vous présentait il y a quelques mois, le modèle du jour fonctionne uniquement sur secteur et n’embarque pas la moindre batterie interne. Avec un poids de 1.39 kg, on ne s’imaginait pas forcément l’emporter dans son sac à dos, mais on aurait aimé pouvoir la déplacer plus facilement d’une pièce à l’autre ou dans son jardin par exemple.
Un peu plus dans les détails, la structure de l’enceinte est conçue dans un plastique légèrement rugueux. Visuellement c’est plutôt réussi, mais l’aspect apparait un peu plus cheap que sur les précédentes enceintes sans-fil de Marshall. La marque fait ici l’impasse sur le revêtement en similicuir qui apportait un certain côté premium aux modèles Kilburn, Acton et autres Stanmore.
La face avant conserve le fameux maillage en tissu cher au constructeur et l’on retrouve en son centre le logo de Marshall dans un look cuivré. La partie inférieure présente également une zone cuivrée où l’on retrouve 4 LEDs indiquant l’état de l’enceinte, avec notamment des indications concernant le volume ou l’activation d’Alexa.
Sur la partie supérieure de sa petite Uxbridge, la marque opère quelques changements par rapport à ses précédentes enceintes wireless. Ici, exit les boutons sous forme de potentiomètres et place à des commandes plus discrètes, rappelant les frettes des guitares.
Depuis ces dernières, on pourra venir régler le volume sonore mais également ajuster l’intensité des basses ou des aiguës. Une spécificité que l’on retrouve sur la plupart des enceintes de la marque, mais qui est ici un peu moins intuitive puisque l’on perd les repères numérotés via ce nouveau système de commandes.
De part et d’autre de ces commandes, on retrouve également deux boutons plus discrets. Le premier vient prendre en charge la lecture/pause, le passage à la piste suivante ou le retour à la piste précédente en appuyant respectivement une, deux ou trois fois dessus.
Le second bouton peut être utilisé pour couper le microphone et par conséquent désactiver l’assistant vocal. Les LEDs à l’avant de l’enceinte passent alors au rouge.
A l’arrière de l’enceinte, on retrouve un dernier bouton prenant en charge l’appairage Bluetooth ainsi que l’unique connecteur de la Marshall Uxbridge, pour son alimentation.
Pour terminer avec le design de l’enceinte, notez enfin que la base est légèrement surélevée, avec quatre pieds en caoutchouc apportant une bonne stabilité à l’ensemble.
Connectivité
La Marshall Uxbridge fonctionne uniquement en sans-fil, soit directement via votre réseau Wi-Fi, soit en passant par une connexion Bluetooth plus traditionnelle. Aucun port 3.5 mm n’est présent sur l’enceinte et il n’est donc pas possible d’y connecter un appareil en filaire comme une platine vinyle par exemple.
Pour se connecter à votre réseau Wi-Fi, il faudra télécharger et installer l’application Marshall Voice sur votre smartphone ou votre tablette. Elle est disponible gratuitement sur iOS et Android.
Le processus est plutôt simple à réaliser et il suffit de suivre les indications affichées à l’écran et les différentes annonces vocales.
Application mobile et Alexa
Une fois l’enceinte connectée à votre réseau Wi-Fi, l’application Marshall Voice vous permet de contrôler votre musique mais également d’ajuster quelques réglages sonores.
On retrouve notamment un égaliseur, que l’on pourra automatiquement ajuster sur l’un des presets de la marque ou personnaliser selon ses propres préférences. On pourra aussi renommer son enceinte (pratique si l’on met en place un multi-room) ou encore sélectionner la langue d’Alexa.
Alexa, justement on y vient. La Marshall Uxbridge embarque nativement l’assistant vocal d’Amazon et apporte une belle polyvalence à l’enceinte. Pour en profiter, il faudra télécharger et installer l’application Amazon Alexa, également disponible sur iOS et Android.
Le paramétrage se réalise là-encore en quelques minutes et permet ensuite d’échanger directement avec l’enceinte. On pourra utiliser les commandes vocales pour lancer sa musique depuis Spotify, Deezer ou Apple Music, ajuster le volume sonore, passer d’une piste à l’autre…
Evidemment, l’intégration ne s’arrête pas là et si l’on possède d’autres appareils compatibles avec Alexa, il devient possible de les piloter depuis la Marshall Uxbridge. Dans notre cas, il était par exemple possible d’allumer, d’éteindre ou encore de changer la couleur de nos ampoules Xiaomi en un clin d’œil.
Les commandes sont enregistrées de manière parfaitement intuitive et réactive, et surtout il n’est pas nécessaire de hausser le ton pour se faire entendre par l’enceinte de Marshall.
Performances sonores
On termine avec les performances sonores de cette petite Marshall Uxbridge. L’enceinte est annoncée avec un haut-parleur et un tweeter piloté par un amplificateur de 30W classe D.
En pratique, on profite d’un son globalement correct mais qui pourra vite devenir un peu brouillon sur des pistes au mix un peu chargé ou tout simplement lorsque l’on pousse un peu trop le volume sonore.
Les prestations sont donc assez variables et sur des pistes de Jazz-Hop, rien à redire concernant cette Uxbridge. L’enceinte est capable de sonoriser sans le moindre souci une pièce moyenne avec un volume à 50%. Le rendu sonore tient parfaitement la route et l’on profite d’une bonne présence notamment au niveau des médiums.
Si l’on passe sur des pistes d’électro ou de Hip-Hop un peu plus denses, l’enceinte dévoile un peu plus ses limites. Le rendu devient plus agressif et s’il reste possible d’adoucir un peu tout ça via l’égaliseur disponible dans l’application, cela ne corrigera pas totalement ses lacunes.
Si vous cherchez une enceinte sans-fil capable d’animer de grosses soirées, on vous recommandera plutôt d’opter pour les modèles un peu plus imposants de la marque.
Conclusion
Cette petite Marshall Uxbridge devrait sans aucun doute pouvoir séduire de nombreux utilisateurs. Avec son style toujours aussi maitrisé et ses nombreuses options de connectivité, elle se démarque de la concurrence et notamment des enceintes Bluetooth traditionnelles.
L’ajout Alexa est également un gros plus, permettant de contrôler de vive voix l’enceinte mais également de profiter de toutes les applications de l’écosystème d’Amazon.
Seule ombre au tableau, des performances sonores en deçà de ce que l’on pourrait attendre pour un tarif de 199€. Si les prestations restent tout à fait honorables en pratique, l’enceinte peine à suivre le rythme lorsque l’on pousse un peu plus le volume et limite. Si vous favorisez le rendu sonore au design, la Sonos One est peut-être une meilleure candidate pour vous.