Test Plantronics BackBeat 500
Difficile de trouver un bon casque Bluetooth sous la barre des 100€, mais l’arrivée du tout nouveau Plantronics BackBeat 500 pourrait bien changer la donne. Après notre essai de l’excellent Plantronics BackBeat Pro 2 il y a quelques semaines, la marque revient en effet sur le devant de la scène avec un nouveau casque nomade et sans-fil spécialement pensé pour les budgets les plus limités.
A la différence de son grand-frère, pas de réduction active de bruit ni de fonctionnalités particulièrement avancées pour le BackBeat 500, mais un modèle qui se veut à la fois simple, fonctionnel et efficace.
Le casque affiche néanmoins de nombreux points positifs sur le papier, avec une autonomie de 18 heures, des commandes directement accessibles depuis ses oreillettes ou encore une connexion multipoints. Plus compact que son ainé, il s’agit ici d’un casque supra-auriculaire, qui viendra donc se positionner directement sur les oreilles, sans forcément les englober.
Avec un tarif de 99€, le nouveau casque de Plantronics est-il capable de rivaliser avec des modèles tels que le SoundLink On-Ear ou le Beats Solo3 Wireless, respectivement proposées aux alentours des 179€ et 299€ ? De même, qu’en est-il de ses performances par rapport au Jabra Move, notre sélection actuelle sous la barre des 100€ ? Réponse dans la suite de l’article après une quinzaine de jours à ses côtés.
Unboxing
Le BackBeat 500 est proposé dans une boite cartonnée particulièrement fine, laissant présager un casque à la fois compact et léger. La face avant nous présente d’ailleurs une large photo de celui-ci, pendant que les façades restantes nous en dévoilent un peu plus sur ses spécificités. On y découvre notamment la confirmation de son poids plume, avec seulement 155 g sur la balance.
A l’intérieur de la boite, Plantronics n’y est pas allé par quatre chemins. Ici pas d’emballage moulé ni de mousse de protection, puisque le casque est directement présenté dans sa pochette de transport en tissu. On y retrouve également les différents fascicules accompagnant le produit, ainsi que le reste des accessoires : un câble USB pour recharger sa batterie, et un câble 3.5 mm pour l’écoute filaire et passive.
Design & Ergonomie
Le nouveau casque de Plantronics tranche radicalement avec les précédents modèles de la gamme BackBeat, proposant généralement des looks que l’on pourrait considérer d’assez « matures ». Avec le BackBeat 500, la marque vise clairement un public plus jeune, en s’inspirant dans les grandes lignes de certains casques orientés gaming. On pense notamment au Plantronics RIG pour rester du côté de la marque californienne, mais également aux récents modèles Arctis de chez SteelSeries par exemple.
Ne proposant pas de microphone externe, le BackBeat 500 n’est cependant pas forcément pensé pour les gamers, mais bien pour les plus nomades d’entre nous. Présentant une conception particulièrement compacte et légère, ce casque à oreillettes supra-auriculaires est clairement un modèle en termes d’encombrement et se glisse facilement dans un sac voir dans une grande poche de veste.
Avec un poids de 155 g, le casque est également l’un des plus léger de sa catégorie (215 g pour le Solo3 Wireless, 150 g pour le Jabra Move, 168 g pour le Bose SoundLink). La présence de nombreux plastiques n’y est évidemment pas anodine, mais l’ensemble n’apparait pourtant pas cheap pour un sou. Les finitions se montrent également très propres, sans la moindre trace d’assemblage visible. Clairement du bon travail !
Côté style, on notera que le casque est pour l’heure proposé dans trois coloris différents. Une version blanche que nous testons aujourd’hui, une version noire et grise plus sobre, et enfin une version grise et verte un peu plus exotique. Chacun devrait pouvoir y trouver son bonheur.
Un peu plus dans les détails, on commence avec l’arceau du Plantronics BackBeat 500. Il est construit à partir d’une tige métallique aux accents orangés, structurant parfaitement l’assise du casque une fois sur la tête. A la fois flexible et robuste, cet arceau semble pouvoir encaisser de nombreuses torsions et extensions, tout en offrant plusieurs crans d’ajustements.
La partie supérieure de l’arceau est construite à partir d’un plastique aux angles travaillés, et le logo PLT de la marque y apparait en transparence. Sur la partie intérieure, on retrouve une zone de rembourrage en mousse à mémoire de forme, elle-même recouverte d’un revêtement perforé. Le rembourrage n’est pas particulièrement conséquent, mais suffit largement à apporter le confort nécessaire à une utilisation prolongée.
Avant de passer un peu plus en détails sur les oreillettes, on notera qu’il est possible de faire pivoter ces dernières à plat afin de faciliter son transport ou son port autour du cou. A la différence de certains concurrents, notez cependant qu’il n’est pas possible de replier les oreillettes vers l’intérieur de l’arceau. Pas vraiment un mauvais point selon-nous, le rangement à plat étant souvent plus pratique dans un sac.
Comme sur les précédents modèles de la gamme, le Plantronics BackBeat 500 dispose de commandes directement intégrées sur ses oreillettes afin de pallier à l’absence de télécommande lors de l’utilisation en mode Bluetooth. Du côté droit tout d’abord, on l’on retrouve un premier bouton gérant la mise sous et hors tension du casque, mais aussi l’activation du mode appairage afin de connecter un nouvel appareil compatible. Plus bas, un second bouton permet de décrocher/raccrocher un appel téléphonique, de vérifier l’état de l’autonomie ou encore d’activer les différents assistants vocaux présents sur les smartphones de dernières générations.
La connectique du casque et les commandes supplémentaires sont positionnées sur l’oreillette gauche du casque. Tout d’abord sur la tranche, on l’on retrouve un bouton bidirectionnel permettant de gérer le volume sonore. Plus bas, un port micro-USB sera utilisé pour recharger la batterie interne du casque Bluetooth, alors qu’un port audio permettra de continuer à profiter du BackBeat 500 même lorsque sa batterie est à plat. Comme expliqué plus haut, un câble est proposé dans le packaging.
La gestion de sa musique se réalise directement depuis la façade extérieure de cette même oreillette. D’une simple pression, on pourra passer d’une piste à l’autre mais également activer la lecture/pause de ses médias. A la différence de certains modèles plus onéreux, pas de commandes tactiles ici, mais l’ensemble reste parfaitement intuitif et réactif. Petit bémol cependant concernant la matière utilisée pour construire cette zone de commandes, disposant d’une texture gommée attirant bien trop rapidement la poussière (c’est d’autant plus visible sur ce modèle blanc).
On passe maintenant sur le côté interne des oreillettes. Casque supra-auriculaire oblige, les oreillettes se montrent très compactes, avec un diamètre de 6.5 cm. A l’intérieur, un tissu orangé protège les haut-parleurs tout en indiquant le sens de port du casque (Left/Right).
On y retrouve là-encore des mousses à mémoire de formes dont le rembourrage saura se montrer relativement confortable. Néanmoins, sur les sessions d’écoutes un peu plus prolongées, le manque d’épaisseur des mousses associée au serrage de l’arceau pourront faire apparaître quelques douleurs. A prendre en compte si vous avez l’habitude de porter votre casque pendant plusieurs heures sans pause (ce que l’on ne recommande clairement pas).
Dernier petit point, la présence d’une pochette souple permettant de protéger le casque pendant les transports. Pas forcément la protection la plus efficace, mais c’est déjà ça.
Mise en route et fonctionnalités
Le Plantronics BackBeat 500 est un casque Bluetooth, pouvant donc se connecter à votre smartphone, tablette ou encore laptop dans le moindre fil. Lors de la première mise en route, le casque se place automatiquement en mode appairage et il suffit alors de venir le retrouver dans la liste des périphériques disponibles à proximité depuis l’écran de son appareil.
La connexion s’établie en quelques secondes, et des annonces vocales viennent confirmer le bon déroulement de l’opération. Le casque est également capable de se connecter à plusieurs appareils de façon simultanée, par exemple à son ordinateur et son smartphone. Il devient alors possible de profiter du casque sans-fil pour regarder un film depuis son laptop tout en gardant la possibilité de décrocher un appel téléphonique à tout moment.
Concernant la portée du Bluetooth, comptez une dizaine de mètres comme sur la plupart des modèles actuels. En attendant l’arrivée du Bluetooth 5.0, il faudra s’en contenter ! Notez également que le casque ne dispose pas d’une puce NFC permettant de le connecter simplement en l’approchant d’un appareil compatible.
C’est à peu près tout en termes de fonctionnalités, avec les commandes sur les oreillettes déjà listées un peu plus haut. Il est aussi possible de télécharger une application mobile Plantronics, mais cette dernière n’apporte pas grand-chose de plus au modèle d’aujourd’hui.
Performances sonores
Affiché à un tarif presque trois fois plus abordable que le BackBeat Pro 2, inutile de s’attendre à des performances similaires de la part du BackBeat 500. Pourtant, une fois sur les oreilles le nouveau modèle de la marque offre clairement l’un des meilleurs rendus sonores dans cette gamme de prix.
Malgré sa taille, le casque embarque des haut-parleurs de 40 mm offrant un son à la fois riche et puissant. Il y a clairement un fossé entre les modèles sans-fil disponibles sous la barre des 50€ et notre prétendant du jour. Pour quelque dizaines d’euros supplémentaires, il n’y a pas photo.
Principalement testé avec de la musique en streaming, via Spotify et Tidal, le petit BackBeat 500 n’a cependant pas le rendu sonore le plus homogène du marché. L’ensemble penche vers le bas du spectre, apportant un boost subtile mais bien présent au niveau des basses. Tout ça reste cependant assez bien contrôlé, et si les mediums en pâtissent légèrement, le rendu n’en reste pas moins agréable.
Le casque dispose également d’une belle puissance, et garde surtout l’avantage de pouvoir rester bien dans les rails même en augmentant considérablement le volume. Du côté de l’isolation, il ne faut pas s’attendre à des miracles avec un casque « On-Ear », mais le BackBeat 500 reste néanmoins capable de couper une partie des bruits environnants de façon passive.
Par rapport à la concurrence, on reste un cran en dessous du récent Beats Solo3 Wireless, qui offre un son globalement plus riche et mieux défini. Pour autant, l’écart de prix entre les deux modèles restera difficile à justifier pour de nombreux utilisateurs.
Dernier point concernant les performances sonores, le microphone intégré. Positionné du côté de l’oreillette droite, il offre une captation claire et intelligible à partir du moment où l’environnement est relativement calme. Dans des lieux un peu plus bruyants, et notamment en ville, inutile de s’attendre à des miracles.
Autonomie
L’autonomie est l’un des points forts de ce nouveau modèle de Plantronics, puisqu’il est possible de profiter de sa musique pendant près de 18 heures ! Une valeur qui pourra évidemment varier en fonction du volume d’écoute.
Si vous cherchez un modèle avec une autonomie encore plus impressionnante, n’hésitez pas à regarder du côté du Noontec Zoro II, capable de dépasser les 30 heures en utilisation Bluetooth !
Conclusion
Plantronics continue sur sa bonne lancée, et après les modèles BackBeat Pro, Pro 2 et Sense, le nouveau 500 complète efficace la gamme de casques Bluetooth de la marque. Avec un prix de sortie sous la barre des 100€, il se positionne comme le plus abordable des casques sans-fil de la marque, mais surtout comme l’un des tous meilleurs casques Bluetooth actuellement disponibles à ce tarif.
Avec un design soigné et confortable, des commandes fonctionnelles et intuitives, des performances correctes et une belle autonomie, difficile de reprocher grand-chose à ce Plantronics BackBeat 500. Si vous êtes à la recherche d’un casque sans-fil à la fois compact, efficace et abordable, il s’agit clairement d’un candidat idéal. N’hésitez pas également à jeter un œil du côté du Jabra Move Wireless, qui reste une bonne alternative dans cette gamme de prix.